Paix
L’Église proclame l’« Évangile de la paix » (Ep 6, 15) et est ouverte à la collaboration avec toutes les autorités nationales et internationales pour prendre soin de ce bien universel si grand. En annonçant Jésus Christ, qui est la paix en personne (cf. Ep 2, 14), la nouvelle évangélisation engage tout baptisé à être instrument de pacification et témoin crédible d’une vie réconciliée. C’est le moment de savoir comment, dans une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre, projeter la recherche de consensus et d’accords, mais sans la séparer de la préoccupation d’une société juste, capable de mémoire, et sans exclusions. L’auteur principal, le sujet historique de ce processus, c’est le peuple et sa culture, et non une classe, une fraction, un groupe, une élite. Nous n’avons pas besoin d’un projet de quelques-uns destiné à quelques-uns, ou d’une minorité éclairée ou qui témoigne et s’approprie un sentiment collectif. Il s’agit d’un accord pour vivre ensemble, d’un pacte social et culturel. (EG 239)
Dieu est paix et conduit toujours à la paix, jamais à la guerre. Engageons-nous donc, encore plus, à promouvoir et à renforcer la nécessité que les conflits se résolvent non pas avec les raisons infructueuses de la force, non pas avec ni les armes et les menaces, mais avec les seuls moyens bénis du Ciel et dignes de l’homme : la rencontre, le dialogue, les négociations patientes qu’on poursuit en pensant en particulier aux enfants et aux jeunes générations. (VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ FRANÇOIS AU KAZAKHSTAN -14 septembre 2022)
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