Pontificio Consiglio per i laici: Incontro con i giovani della GMG 3-5 aprile 2009
Ha partecipato Chiara Finocchiettti – responsabile del Coordinamento Giovani del FIAC
Ha partecipato Chiara Finocchiettti – responsabile del Coordinamento Giovani del FIAC
La cronaca Avvenire, 04.04.2009 (pdf)
Interventi Avvenire, 07.04.2009 (pdf)
Radio Vaticana, 3 aprile 2009
Si è aperto oggi a Roma il primo Incontro internazionale degli operatori di pastorale giovanile intitolato “Da Sydney 2008 a Madrid 2001” ed organizzato dal Pontificio Consiglio per i Laici. “La pastorale delle giovani generazioni – ha detto il cardinale Stanisław Ryłko, presidente del dicastero vaticano – non è un’appendice dell’azione pastorale ordinaria della Chiesa, ma il suo centro, il suo cuore. Ed è compito esigentissimo, perché i giovani hanno aspettative esigentissime nei confronti degli adulti, nei quali vogliono trovare non solo maestri, ma soprattutto testimoni autentici e coerenti”. All’iniziativa, che si concluderà con la Messa nella Domenica delle Palme in Piazza San Pietro, prendono parte operatori provenienti da 70 Paesi dei cinque Continenti. “La pastorale giovanile – ha osservato il cardinale Ryłko – non può permettersi routine e mediocrità.
Essa reclama una costante conversione del cuore e la continua ricerca di vie sempre nuove per l’annuncio di Cristo”. “Nell’odierno contesto culturale, caratterizzato da una vera e propria emergenza educativa, alla quale Benedetto XVI dedica estrema attenzione, è un compito particolarmente arduo. Ma anche questa è una sfida che la pastorale giovanile deve saper raccogliere”. Le Gmg – ha spiegato il porporato le cui parole sono state riprese dal Sir – sono diventate “provvidenziali catalizzatori dell’impegno pastorale della Chiesa a favore delle giovani generazioni e svolgono una preziosa funzione di orientamento, di ispirazione e di incoraggiamento.
Negli anni si sono pure rivelate uno straordinario osservatorio del mondo giovanile su scala planetaria che consente di individuare tendenze emergenti tra i giovani che difficilmente trovano spazio nei media”. Grazie alle Gmg – ha concluso il presidente del Pontificio Consiglio per i Laici – “è nata una nuova generazione di giovani capaci di andare controcorrente rispetto alla cultura postmoderna dominante. Si tratta dei giovani del ‘sì’ a Cristo e alla sua Chiesa, dei giovani alla ricerca del senso vero della vita”. A margine dell’incontro l’arcivescovo di Sydney, cardinale George Pell, ha sottolineato che uno dei più importanti frutti della Gmg è stato “il notevole incremento delle vocazioni”.
In Nuova Zelanda – ha dichiarato al Sir il porporato – il seminario nazionale ha praticamente raddoppiato il numero dei seminaristi e in Australia si registra un aumento. (A cura di Amedeo Lomonaco)
La Croix 07.04.2009
P. Éric Jacquinet, responsable de la section jeunes au Conseil pontifical pour les laïcs : « L’organisation des JMJ doit rester simple et sobre » Les responsables de la pastorale des jeunes de 74 pays et 34 mouvements se sont retrouvés à Rome, pour tirer un premier bilan des précédentes JMJ et préparer celles de Madrid, en 2011
Quel bilan peut-on faire des JMJ de Sydney ?
P. éric Jacquinet : Tout en restant prudent, le cardinal George Pell, archevêque du lieu, a noté que ces journées ont « réveillé » les catholiques du pays, en particulier ceux qui se sont investis dans l’organisation : une « école pour les leaders des JMJ » avait été créée, de façon à assurer une formation aux responsables. Ces derniers sont maintenant très disponibles pour la vie de l’Église. De plus, dans une société australienne sécularisée, l’impact a été positif, avec une image de l’Église jeune et tolérante.
Des regrets ?
Sur le plan liturgique, beaucoup de responsables ont trouvé les célébrations liturgiques très belles. Certains ont cependant demandé qu’à l’avenir, elles soient plus participatives pour les jeunes.
L’organisation a-t-elle bien fonctionné ?
Oui, sauf le système d’inscriptions sur Internet, qui a connu des déboires.
Ceci dit, ces JMJ ont bénéficié de moyens considérables. Cela met la barre très haut pour les futurs organisateurs. Il faut faire attention à garder la mesure, rester simple. Tout diocèse doit pouvoir organiser aussi ce genre de rencontre, avec une certaine sobriété de moyens, qui fait partie de l’esprit du pèlerinage. Le cardinal Pell a bien dit que le véritable enjeu n’était pas au niveau de l’organisation, mais d’un point de vue spirituel. Or, pour la première fois, l’Église accueillante a commandité une enquête sociologique approfondie, avec un questionnaire, pour savoir comment les jeunes sur place vivaient l’événement. Les premiers résultats montrent que ce qui a touché les jeunes, c’est l’expérience spirituelle de rencontre avec le Christ.
N’importe quel pays peut-il organiser des JMJ ?
Le problème est pour l’Afrique. Les catholiques africains souhaitent que l’on ne les exclue pas définitivement. Déjà, pour les JMJ de Madrid, va se poser de nouveau la question des visas : l’espace Schengen sera-t-il ouvert aux jeunes Africains ? La balle est dans le camp des diocèses africains, qui doivent faire un travail de sélection, de motivation en amont pour se porter garant de leurs jeunes. Mais l’Église n’est pas la police, et ne pourra jamais donner des assurances de retour à 100 % au gouvernement espagnol.
Tous les continents sont-ils autant impliqués dans les JMJ ?
Non. En Europe, les JMJ sont devenus un élément important de la pastorale des jeunes. En Asie, nous disposons de relais forts, et en Amérique du Nord, la participation est assez nombreuse. Mais l’Amérique latine reste en retrait. Jusqu’ici, les JMJ n’ont pas encore pénétré la pastorale des jeunes. Sans doute, le fait d’organiser les prochaines JMJ en Espagne, qui a historiquement de nombreux liens avec les Églises d’Amérique latine, devrait permettre une plus forte implication.
Recueilli par GAULMYN Isabelle
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- 3-5 aprile 2009
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